Archive pour la catégorie ‘Les Plumpies se cultivent’

Tiens tiens, Ugly Betty se termine. Mais il va bien falloir combler le quota « moche » : oui, vous savez les films d’aventures ricains ont toujours un groupe de quatre personnes : 2 mecs, 1 noir et une femme (ces deux derniers sont le quota).

Il y a quelques moches sur le petit écran américain. J’en ai trois qui me viennent à l’esprit : Al Bundy et Ugly Betty, et…. merde, j’ai oublié.

ABC, la chaîne américaine, nous sort une nouvelle série pour « moche people » : Huge. Ca n’a pas encore commencé, faut attendre le 28 juin.

Le pitch : des ados gros vont dans un camp de gros pour perdre du poids. HAHA, transcendant hein?

La vraie question est : cette série va-t-elle stigmatiser les gros ou va-t-elle oeuvrer pour la size acceptance?

NB: il y a bien eu une série avec des gros, Roseanne, mais je n’ai jamais maté, c’était bien?

Franchement, des fois, il y a des journées merdiques, mais vraiment merdiques. Tu sais, de celles où tu te demandes juste pourquoi tu t’es levé le matin, celles où tu croises des gens et tu leur demandes si ça va, et qu’ils te répondent tous, journée de merde.

Alors si toi aussi tu as une journée de merde, je t’invite à regarder « La première fois que j’ai eu 20 ans ».

Le pitch (enfin, ce que raconte l’arrière du DVD) : Années 60, banlieue  parisienne. Parce qu’elle ne fait rien comme les autres, Hannah, seize ans, a choisi de jouer de la contrebasse. Par amour du jazz d’abord, mais aussi parce qu’elle croit ressembler à cet instrument obèse, intransportable, et quasiment inutile en solo…

Déjà, c’est un film de Plumpies! Vous me direz que c’est nul comme argument…

Marilou Berry joue à merveille son rôle d’ado qui se trouve moche, intello à la Daria, et que tout le monde veut faire maigrir, embellir, caser avec un mec. Elle n’a évidemment pas besoin de tout ça, elle veut juste en finir avec sa crise d’ado, et être acceptée (dans le jazz band, héhé!).

La famille est juive, omniprésente, mais tellement attachante. Et puis mon chéri et moi nous sommes tellement reconnus dans le couple formé par les parents que nous avons retenu quelques idées pour élever nos futurs enfants!

Les images de ce film sont belles, bien chiadées, les répliques sont sculptées et divines. Le film est truffé de scènes tellement inutiles mais tellement marrantes. Les bonnes idées sont concentrées au fil de la pellicule, tellement bien qu’on croirait qu’il s’agit d’un court métrage d’une heure trente.

Bref, à mater illico!

La plumposphère en a été toute remuée ces derniers temps : un film de plumpgirls a remporté deux oscars. Le film a été salué par toute la critique bien pensante, etc, etc.

Moi, j’ai testé pour vous : j’ai vu le film et lu le livre.

Le pitch des deux : si vous êtes dépressif, passez votre chemin.

On nous raconte la vie d’une adolescente, Clareece Precious Jones : elle est grosse, elle est noire, elle est pauvre. (Déjà, tu te dis que cette fille elle va morfler dans l’histoire). Alors son histoire en vrac, elle a 16ans, illettrée, elle a eu un enfant à 12 ans (qui s’appelle Mongo -sic-) de son propre père, elle attend son deuxième, également de son père, elle subit des attouchements (on ne retrouve ça que dans le livre) et des violences de sa mère. En plus de lui avoir donné deux gamins, son père lui a donné le SIDA.

J’ai commencé par lire le livre, et à chaque page, je me demandais ce qui allait arriver à la pauvre Precious. En même temps, j’aime bien les histoires trash, Despentes’ style. Le film, lui, bien que très ressemblant, est quand même une version un peu édulcorée : on y trouve en moins les attouchements de la mère et le plaisir physique que peut ressentir Precious dans ses rapports sexuels (ce sont évidemment des sujets éminemment tabous).Et horreur, malheur, l’espoir est quand même un peu trop présent!

Les acteurs sont en revanche tous meilleurs les uns que les autres, notamment Mariah Carey qui a relégué la Glitter attitude au rang de has-beenisme absolu et a sublimé le teint blafard et le tailleur moche d’assistante sociale (j’ai presque l’impression que c’est le pédé de « Belle Toute Nue » qui parle quand je relis ma phrase). Et puis on ne voit que de la patate!

Bref, comme d’habitude, lisez le livre en premier, regardez le film ensuite! Mais pour le coup, laissez passer un peu de temps entre les deux. Mais le livre est en belle place dans ma thrashothèque!

Comme quoi, le pédé et la patate, c’est rock’n roll!

Merci couille of my heart! Faut vraiment qu’on démarre les Christarists!

Alors pour ceux qui connaissent pas, les Christarists, c’est le side-project des Plumpies et de la tapettte. C’est un groupe fake pour l’instant mais qui verra bien le jour, un jour!

A une fête de la musique quelconque (pas forcément cette année, hein?) on vous jouera nos deux plus grands tubes: Wonderwall (Oasis) et Vice Versa (Les Inconnus).

En rappel, nous jouerons Pea (Red Hot Chili Peppers)

Pour l’instant, nous recherchons de manière procrastinatoire un local de répète. Si vous avez un plan…. L4shzzzz 1 K0m !!!! <3 <3 <3 (pardon Seigneur de la blogosphère,  je me suis égarée sur Skyblog)

Bonne nuit, il le faut!

Hier soir, billet en poche, je pars dans le fin fond du Val d’Oise en concert.

J’ai mis une bonne heure pour trouver la salle, mappy ayant squizzé bon nombre d’étapes dans le trajet. Crevée, j’arrive donc au forum de Vauréal. C’est une petite salle sympa, mais au son un peu trop sur dimensionné. J’y suis pas, de doute, du t-shirt Iron Maiden de partout, beaucoup d’hommes et peu de femmes, tranche d’âge entre 40 et 50 ans. Il y a même Monsieur Fan (un mec que je vois à tous les concerts de heavy metal d’Ile de France) : il a l’air tout droit sorti de l’année 1982 avec ses longs cheveux frisés, sa frange et ses lunettes.

Je passe très rapidement sur Waltari, un groupe indus technoïde mais finalement assez inclassable. Je n’ai pas su apprécier alors j’ai fumé moult clopes.

Après une longue attente, IL arrive sur scène. Paul Di Anno. Il s’agit du premier chanteur d’Iron Maiden qui a enregistré les deux albums Iron Maiden et Killers.

Il s’est fait virer de Maiden en 1981 avec pertes et fracas pour son comportement abusivement « sex, drugs & rock’n roll ». Sa voix et son physique ont bien payé ces déboires. Qu’importe, moi j’aime cette vraie rock star déchue. Oui, il est pathétique à faire le tour des micro-salles (il joue en Haute-Marne d’ailleurs ce soir), oui, il est pathétique à reprendre des chansons de son groupe d’il y a 30 ans, oui, il est pathétique, bedonnant et transpirant. Mais c’est tout ça qui le rend aussi touchant. Qu’importe là encore, nous étions tous là pour voir du Maiden hier soir, nous l’avons eu.

Je ne reviendrai pas sur les compos de Di Anno ultérieures : c’est pas mal et c’est bien accueilli par le public. Mais les quarantenaires veulent la bête et nous l’avons.

Entre autres, le concert commence par Ides of March, puis en vrac Wrathchild, Iron Maiden, Transylvania…

Puis vient mon petit moment magique à moi. Je n’aurai jamais cru voir Phantom Of The Opera (Maiden ne la jouant pas) en live. Cette chanson, mais QUELLE CHANSON!

Certains d’entre vous d’ailleurs en l’entendant croiront encore que mon portable sonne.

C’est de l’orgasme à l’état pur (oui d’ailleurs, je me suis beaucoup masturbée en l’écoutant). Alors forcément, j’en suis allée de ma petite larme en y étant hier soir! Encore un rêve d’ado impossible qui s’accomplit!

Et puis le concert se termine par Running Free. On part tous avec des étoiles dans les yeux, c’était pathétique mais c’était génial!

Pour l’occase voici quelle était ma tenue du jour:

Edit : le foulard a élégamment été subtilisé sur le marché de Dinard, après une tentative de paiement infructueuse

Dommage on a pas encore créé de catégorie « Coup de gueule! »

J’allais zapper en plus quand j’ai vu que cette émission commençait car beurk j’aime pas à la base! Et là waouuu que vois-je dans cette nouvelle télé réalité…une plumpy ! Je sais pas si vous connaissez le principe de cette émission, en gros  3 hommes et 3 femmes qui ne se sont jamais vus se rencontrent pour la 1ère fois dans une pièce totalement plongée dans le noir! Un homme et un femme à chaque fois.

Je me dis cool, ils ont osé, même sur TF1, et comme je suis curieuse, je reste pour voir le 1er RDV de cette jolie Plumpy qui se prénomme Shirley, dans le noir donc avec un pseudo beau gosse…et là…bim ! A  peine l’a-t-il effleurée et qu’il s’est rendu compte qu’elle était pas anorexique…ben plus rien justement…il s’est mis directement à l’aut’bout du canap’ et ils ne se sont plus rien dit…silence total….naaannn mais j’y crois pas et la pauv’ qui sort de cette pièce en riant jaune….et blasée!

Obligée de vous raconter la suite : une jeune et jolie serveuse arrive toujours dans cette pièce dans le noir avec un autre connard pseudo mec. Le mec lui demande ce qu’elle fait dans la vie elle répond « serveuse » et lui « ha ouais, c’est un accident? »…la fille « heu…comment ça? » … BRAVO les mecs, bravo TF1…franchement j’en reste bouche bée!

Là y’a une blonde aux gros seins qui vient d’arriver…ben c’est bizarre, elle a du succès elle!

J’attends la suite pour vous raconter car la jolie Plumpy va repasser…ou pas car y’en a une qui va être éliminée dans pas longtemps….on parie, quoi??????

Ben tiens…j’en étais sûre, c’est évidemment pas elle qui continue…mais ils ont le droit de lui parler  avant qu’elle parte ! Et sans les autres filles.

P’tain le pseudo beau gosse gros connard du début ose lui dire « c’est pas parce-que tu fais du 46 ou 48 que tu trouveras pas l’amour, tout le monde a droit à l’amour », or Shirley fait au moins du 52/54, elle, ça l’a fait rire (jaune encore ?!?) et un autre (un moche, mais qui l’a pas gardée non plus!)  pique une méga pseudo colère pour la blague qui vient d’être faite !

Shirley s’en va dépitée « Ils ont même pas cherché à me connaître »…..

Franchement, beeeuuurrrkkk (je sais pas écrire le bruit du vomi !) TF1 !

La nouvelle qui ne voulait pas tomber a finalement décidé de le faire ce matin.

Ronnie James Dio, chanteur de Black Sabbath finalement renommé Heaven And Hell, annule sa tournée de cet été pour soigner son cancer.

Je suis un peu dégoûtée parce que je devais les voir au Sonisphere cet été avec les Big Four of Trash, mais en même temps, je peux mourir en paix parce que les ai vus au Hellfest l’année dernière.

Pour ceux qui ne connaissent pas ce grand monsieur avec une voix vraiment ahurissante, c’est lui qui se réclame être à l’idée de l’association du signe des cornes avec le metal.

Je vous laisse découvrir deux morceaux pour ceux qui ne connaissent pas du tout, le troisième et à votre grande surprise, vous le connaissez tous : hé oui, c’est bien lui qui chante.

Allez, courage mon bon Ronnie!

Comme quoi, des fois, les turpitudes ont quelque chose de bon.

Dans un précédent épisode où je vous racontais mes malheurs, Meussieupé a eu la bonne idée de faire ressurgir de ma mémoire un vieil artiste que j’avais oublié : le suscité Gogol Premier.

Mais qui est-ce donc?
Il s’agit DU pionnier du punk français. En effet, il fut le premier à sortir un album punk en France.
Mis à part son statut d’homme qui a marché sur la lune punk, son grand hit number one top of the pops est « J’encule » et ça c’est du goût de Plumpy Trash. Pour tous ceux ne connaissant pas, je vous mets une tite playlist découverte :

Si vous voulez en savoir plus, clic clic clic!

La bannière est moche, mais c’est le Maître qui décide!

Au pire, vous avez toujours facebook

Et un clip pour la route:

Sur ce, moi je vais en profiter pour aller enculer quelques mouches…

Cette question, je vous déconseille fortement de la poser à Plumpy Trash sous peine de vous voir infliger sa phrase culte instantanément !

Donc à la question « Où Tété ? » Plumpy Chic répondra « ben au concert de Tété ». Ok je sors.

Enfin d’abord je vous fais un peu le topo.

Alors voilà, mon meilleur ami Plumpy, dit aussi SuperPlumpo, m’a adorablement invitée au concert de Tété pour mon anniversaire. Il sait que j’adore ce chanteur de folk tantôt émouvant, rétro, ou délicieusement drôle. Mardi 27 Avril, 17h45, vite je file du boulot pour rejoindre La Cigale.

Première fois dans cette salle je garde une souvenir ému du lavabo des toilettes, un vrai petit moment de bonheur sanitaire !

19h30, début de la première partie incarnée en la personne d’Irma. Première partie de grande qualité donc, elle aura même fait l’objet d’un rappel, petit cadeau découverte pour vous :

Enfin débute le concert malheureusement un peu gâché par une multitude de gens se pensant transparents du moment qu’ils étaient debout sur des marches.

Un vrai bonheur tout de même d’entendre les chansons de son dernier album, avec bien entendu l’inévitable « à la faveur de l’automne » et quelques perles de son premier album. En parlant de son premier album « L’air de rien », je ne résiste pas à vous faire partager cette superbe reprise d’Eleanor Rigby :

Toutefois une drôle d’impression… Comme un manque de sel sur des frites… Puis vient l’explication : Tété a une extinction de voix et il se tient devant nous en mode survivor.

Alors on le pardonne mais on viendra vérifier au prochain concert!!

Je ne connaissais pas du tout la BD, mais une queue de ptérodactyle en plein Paris début XXe siècle m’a convaincue d’aller voir le film.

Alors, je vais essayer de raconter et de faire un petit teasing du film; mais je vous avoue tout de suite, c’est une extraodinaire histoire absolument abracadabrante.

Adèle est une journaliste  qui part  en Egypte (alors que son éditeur la croit au Pérou) récupérer une momie médecin de pharaon. Avec les compétences d’un scientifique et magicien, elle espère la ramener pour la faire revivre et soigner sa soeur qui est à moitié morte avec une épingle dans la tête. Pendant ce temps, Esperandieu, le sciento-magicien s’est amusé à faire éclore par télépathie un oeuf de ptérodactyle qui était exposé au museum d’histoire naturelle.

Absolument abracadabrant, n’est-ce pas? Inracontable, mais je vous avais prévenus…

J’ai rigolé jusqu’à plus soif! C’est un bon petit film français à gros budget (Besson est derrière tout ça évidemment). Ca ne vaut peut-être pas de payer 10€, mais si vous avez un tarif réduit ou une carte de fidélité de votre cinéma préféré, GO! GO! GO!

Et puis, final touch, Adèle est belle et rebelle, alors je ne pouvais qu’aimer.