Archive pour la catégorie ‘Les Plumpies se cultivent’
The Mickael Jackson Experience
Un vendredi soir sur la terre, mon acolyte Kwaite, entre la poire et la fromage, fait transpirer ses potes à coups de Wiimote.
D’habitude, on fait un peu de Mario Kart (ouais) ou de Just Dance (naaaan) : moi je suis de mauvaise foi (en mega feignasse assumée que je suis), et ne fais danser que ladite Wiimote du fond de mon fauteuil.
Petite nouveauté cette fois, on a testé The Michael Jackson Experience : un Just Dance à la sauce Michael Jackson. Moi, le roi de la pop, j’aime bien quelques singles, en les entendant à la radio, mais c’est tout.
Là, je vous laisse juste découvrir la démo:
Nous, on a tenté Smooth Criminal, qui est vraiment une chanson très smart, et Thriller, incontournable!
Bilan : le roi de la pop, ça déchire! Refaire à nos petits niveaux ses chorés dans notre salon, ça replonge vite fait bien fait dans l’adolescence/enfance selon nos âges. Bref si vous avez une Wii et si vous fêtez Noël, c’est le moment de vous faire offrir un jeu vraiment cool. Et voici la pub qui met vraiment de bonne humeur dès le matin!
Don’t mess with the panda !!
Une bonne tranche de rigoulade avant d’aller se coucher et de commencer la semaine ça fait toujours plaisir !
Je crois que ma pref’ c’est celle du supermarché
Le Royaume de Ga’Hoole – La Légende des Gardiens
Noël arrive, ça se sent, au vu des films d’animation qui se répandent dans les salles obscures.
Et moi, les films d’animation, j’aime pas ça. D’ailleurs, je crois être la seule au monde à avoir détesté l’Age de Glace. Mais j’ai un chéri qui voulait absolulu y aller, ainsi qu’un cinoche de ville à 4,20€ la place. Donc bon, j’ai décidé de jeter en l’air 2 heures de ma vie.
Le pitch: deux chouettes tombent du nid et se font kidnapper pour aller servir de petits soldats aux sang-purs. Une des deux rejoint le clan et l’autre s’évade pour aller chercher les gardiens au-delà des mers.
Le pitch, il casse pas trois pattes à un canard, en plus des chouettes, bon…
Ca partait vraiment mal, hein? Eh bien j’ai surkiffé : c’est un film vraiment visuel, avec des décors à couper le souffle et de vraies scènes de baston qui déchirent.
Les décors sont fortement inspirés de l’architecture elfique de Peter Jackson, la philosophie est clairement inspirée de Star Wars : il y a plein de références, amusez-vous à les trouver. En plus, on nous épargne, puisque les moments walt-disney-esques sont très rares. Bref, c’est un film loin d’être mièvre, donc j’ai adoré.
Si vous avez des petits et des grands mecs de plus de 6 ans, amenez-les le voir, ça sera vraiment mieux qu’à la télé. Et vous aussi passerez un vrai bon moment!
Antichrist
L’autre soir, tranquille sur le canap, ordi sur les genoux et télé allumée sur une chaîne cinéma avec une interview de Charlotte Gainsbourg juste avant le film qui allait être diffusé : Antichrist de Lars Von Trier.
Je n’écoutais pas car j’allais de toute façon zapper dans quelques minutes et étais très occupée sur le ouèb…et d’un coup j’entends Charlotte Gainsbourg répondre à je ne sais quelle question : « haaa oui, vous voulez parler de ma scène de masturbation, oui c’était pas évident…blablabla »
Hein ?!? La petite Charlotte Gainsbourg, dans une scène hot ?!? Enfin je dis la petite, j’abuse…on a à peu près le même âge, quand j’étais ado j’avais adoré L’effrontée et La petite voleuse. C’est le 1er souvenir d’elle qui m’est venu à l’esprit et qui ne collait évidemment pas avec la phrase qu’elle venait de prononcer. Haaa oui je me souviens aussi l’avoir trouvé très drôle dans Prête-moi ta main : ça collait pas non plus !
J’ai donc posé l’ordi et regarder le film…waouuu j’ai bien fait ! Rien que pour la performance de Charlotte… ! ça m’a soufflé !
Elle a d’ailleurs eu le Prix d’Interprétation Féminine à Cannes en 2009 pour ce rôle, pas étonnant !
L’histoire est triste et douloureuse : un couple faisant l’amour ne voit pas leur enfant tomber par la fenêtre. La mère tombe en dépression aggravée et le père (avec Willem Dafoe), thérapeute, tente de la sauver. Ils s‘isolent dans une petite maison dans la forêt pour se retrouver…et là…ben je vais pas vous raconter quand même !!
Bon si faut quand même que je vous prévienne…c’est interdit aux moins de 16 ans et…en fait la scène de masturbation, c’est rien comparé au reste…
…de très belles images, lumières, ambiances bizarres…
… mais aussi : beaucoup de sexe, une violence croissante tout au long du film…
…du sexe beaucoup de sexe, du sexe et de la violence, du sexe violent, du trash, du sang, du hard trash sexe violent, glauque même par touches…incroyable ce film… !
Je n’ai pas pour habitude de tourner la tête lors de scènes trash et/ou violentes et/ou sexe : je supporte ! Mais là…particulièrement durant 2 scènes inracontables ici, je serrais bien fort mon plaid sur le visage et jetais de rapides coups d’œil…tellement c’était…insoutenable !!
Donc attention aux âmes sensibles !! Mais la bande – annonce est plutôt soft…par rapport au film :
Pour l’actu de Charlotte, elle vient aussi de remporter le Prix de la meilleure vidéo Indie aux UK Video Music Awards pour ce clip « Heaven can wait« …beaucoup plus cool, très joli clip…
Bon maintenant, il est tard, je vais aller voir la fin de Plumpy Barbie que j’ai raté hier soir….je veux savoir si elle a fini par l’avoir sa voiture Barbie…héhé
Blubberella
Apparemment, un film de plumpy-super-héroïne va sortir:
Pas plus d’infos que ça, même pas une date de sortie. J’aurais bien dit à suivre s’il n’y avait pas eu le pitch : « The first female fat superhero … She will kick major ass – with her major ass« , ce qui grosso modo veut dire qu’elle va botter du cul avec son gros cul. Et tout de suite, on sent qu’on va s’en prendre plein la gueule, nous, les gros…
American Psycho – Bret Easton Ellis
Ca faisait longtime ago que je ne vous avais pas raconté mes déboires littéraires. C’est parce que j’en ai de nouveau chié!
Tout d’abord, je n’ai pas vu le film et je n’ai pas trop envie, donc n’attendez pas un comparatif!
L’histoire : Patrick Bateman est un pur golden boy des années 80, qui ne sort que dans des endroits où tu dois connaître au moins cousin machin pour pouvoir réserver. Ses passe-temps avec ses amis? Boire des bières, manger de la cuisine californienne, sniffer de la coke et avoir des conversations « minute-pétasse » :
« Alors, Bateman, fait Craig (et sa voix révèle qu’il n’en est pas à son premier Martini), peut-on ou ne peut-on pas porter des mocassins à gland avec un costume de ville? »
Pendant ce temps-là, on peut être sûr que Bateman pense à sa mousse de cheveux. D’ailleurs, lorsque Bateman nous décrit quelqu’un, il le décrit par les marques (Armani, Bottega Veneta…)
Dès que la fenêtre sociale de Patrick se referme, on bascule dans son univers. Il aime louer des K7 video porno, regarder le Patty Winters Show, baiser et trucider. Et alors là, ça y va! Il en ramène chez lui, de la prostipute à baiser et à découper. Mais il ne se prive pas non plus pour s’en prendre à la terre entière : des bestioles, des pauvres, des étrangers, des homos et des femmes… Tout le monde en prend pour son grade. Les scènes de boucherie, on n’y est pas toujours, souvent, nous avons la décomposition cadavérique bien décrite avec des bribes de méthode.
Ici, les âmes sensibles s’abstenir encore une fois, et passer le paragraphe en italique:
« De retour chez moi, immobile, je contemple le corps de Bethany en sirotant un verre, regardant de quoi elle a l’air. Les paupières sont à moitié ouvertes, et les dents inférieures semblent saillir du visage, car les lèvres ont été arrachées — déchirées à coups de dents, en fait. Plus tôt dans la journée, je lui ai scié un bras, ce qui l’a achevée, un bras que je ramasse à présent par l’os qui dépasse, là où se trouvait la main (d’ailleurs, je ne sais plus du tout ce que j’ai bien pu en faire : le congélateur ? Le placard ?) et, le saisissant d’une poigne solide,comme un tuyau, avec encore un peu de chair et de
muscle attachés à l’os, bien que la plus grande partie en soit arrachée ou déchiquetée, je lui en donne un grand coup sur la tête. Il ne faudra guère que cinq ou six coups pour lui défoncer complètement la mâchoire. Deux de plus, et son visage entier s’affaissera sur lui-même. »
Une fois la répulsion cadavérique passée, mais que reste-t-il de l’histoire? Un héros que l’on n’arrive pas à aimer, ni détester. Patrick Bateman, on s’en fout, malgré les vaines tentatives (après 500 pages tout de même) de l’auteur de rendre ce psychopathe un peu attachant quand il faiblit.
Ce livre a encore été long comme un jour sans pain, inintéressant au possible, j’ai juste l’impression que mon cerveau est devenu l’arrière boutique d’une boucherie, avec du froid et de la viande sanguinolente. Preuve encore une fois par A+B, un livre qui fait scandale et qui défraye la chronique, best-seller qui plus est, ne vaut pas forcément le coup…
Bref, ne perdez pas de temps et n’ouvrez pas American Psycho.
Mangez 5 fruits et légumes par jour…
… sinon le super héros le plus flippant du PAF vous fera mordre la poussière. Les carottes sont-elles cuites?
The Runaways
Il était un vendredi soir où pour une fois j’étais avec mon chouchoulove…
Je voulais faire un truc sympa et un peu rock’n roll mais peinard quand même…
Le vendredi matin, j’ai une fulgurance en écoutant Ouï FM. Le vendredi soir, nous voilà donc devant « The Runaways« , l’histoire de petites rockeuses.
The Runaways, c’est avant tout un groupe entièrement féminin qui sévit dans les seventies en jouant du glam. Tout commence quand Joan Jett (vous connaissez évidemment tous la chanteuse qui reprit « I love rock’n roll« , qui sévit toujours sur les ondes). Chanteuse et guitariste autodidacte, elle rencontre dans un club Kim Fowley (découvreur des Stooges, producteur de Kiss entre autres.
Celui-ci lui présente la batteuse Sandy West. La chanteuse sera la sulfureuse Cherie Bomb, la guitariste soliste sera la très talentueuse Lita Ford.
Le film est avant tout axé sur la vie de Cherie et sur Joan : deux ados camées jusqu’à la moelle, qui deviennent des rock stars et qui accessoirement ont une liaison. Cherie se perd un peu elle-même puis quitte le groupe. Joan réussit dans la chanson avec son nouveau groupe les Blackhearts.
L’histoire des Runaways, nous la connaissons (sinon, le rattrapage c’est ici). Le film est intéressant pour ses plans recherchés (le parking envahi par l’herbe, et les oignons + vodka à la caisse m’ont particulièrement marqué), les couleurs sont hallucinantes, et la bande son.
Nom de dieu, mais quelle bande son! Les titres de Runaways ont pris une toute nouvelle ampleur, ça déchire! Bowie et Iggy ravissent toujours nos oreilles. Et pour une fois, vous aurez une chanson bien qui vous trottera dans la tête (Ch-ch-ch-cherry bomb!)
Bref le film est à regarder de toute urgence, que vous soyez militants de la cause ou pas! GIRL POWAAAAA (oui, j’aime les filles couillues)!!!! Mon seul regret est que Lita Ford passe entièrement inaperçue…
Et puis les Runaways, les vraies, que sont-elles devenues après le split du groupe?
Joan Jett, continue à sévir sur les ondes comme décrit plus haut. Elle continue à faire de la musique, pas seulement en tant que chanteuse-guitariste, mais aussi en tant que productrice.
Lita Ford, la guitariste soliste a continué à percer dans le metal, et revient sur le devant de la scène après le creux de la vague des années 90. Elle a sorti un album en 2009 : Wicked Wonderland.
Sandy West, la batteuse, après avoir continué sa carrière, s’être tapé Alain Delon, avoir donné des cours de batterie, est décédée en 2006 d’un cancer des poumons.
Cherie Currie, la chanteuse blonde sulfureuse a quitté le groupe puis s’est lancée dans une carrière solo avant de tenter une percée au cinéma.
Maison Close
Hier soir, comme 1 abonné sur 4 à la chaîne cryptée soit 1,7 millions de téléspectateurs, je me suis avachie confortablement installée sur le canap’ devant la nouvelle création originale de Canal : Maison Close.
Avant, le lundi, le programme tv c’était nada, walou, ketchi, kedal…après les 2 premiers épisodes sur 8 de cette 1ère saison d’hier soir, c’est : vivement lundi prochain !
Pourtant hier soir y’avait concurrence : Brad, et accessoirement Angelina étaient sur la 6…donc petite hésitation ! Oui car fan de certaines séries américaines je n’ai jamais vraiment accroché aux séries françaises…à part peut-être, un peu « Pigalle, la nuit » dernièrement, aussi sur Canal.
Finalement, le sujet de la prostitution au XIXème siècle à Paris était bien plus intéressant…
L’histoire : en 1871, à Paris, la vie, les intrigues, les passions, les étreintes dans un bordel une maison close « Le Paradis » et particulièrement le destin de 3 femmes.
La patronne d’abord, la « madame Claude », la « maquasse », Hortense Gaillac, la sévère et intrigante contrôle et gère tout de main de maître. Ce rôle est magnifiquement joué par Valérie Karsenti, toute la soirée je me suis demandé dans quoi je l’avais déjà vu…mais ouiii c’est Liliane dans Scènes de ménages qui me faisait trop rire !
Hortense est follement amoureuse de la sénior des pensionnaires de ce lupanar de luxe, et second personnage principale : Véra, joué par Anne Charrier, divine.
Véra c’est la star, la reine du Paradis, qui ouvre d’ailleurs le bal avec une scène hot trèèès hot . Elle embobinera un baron afin de s’échapper et de couler des jours heureux, ailleurs. Bon là bien sûr, ça ne se passera pas comme prévu…
Enfin, le personnage le plus attachant : Rose, joué par Jemina West.
Jeune fille vierge perdue à Paris à la recherche de sa mère, ancienne prostituée dans cette maison. Elle se fait avoir par un client du Paradis qui la vend à Hortense discrètement. Elle devient alors pensionnaire forcée afin de rembourser sa dette : 124 F, le coût du dîner pour 2 au paradis.
S’ajoutent les autres pensionnaires : Angèle, Bertha et Valentine, Marguerite, la « gouvernante » des filles, en fait le troisième œil d’Hortense. Et aussi : un voyou-racketteur, Gaston Lupin, qui ponctionne la patronne, et Gaillac le frère de cette dernière.
Plusieurs intrigues s’enchaînent, sur fond d’après guerre, embrouilles politiques et même un meurtre dès le 2ème épisode ! Mais bon je ne peux en dire plus sans raconter…En tout cas j’ai hâte d’être à lundi, on saura ce qui arrive à la virginale Rose…si vous avez Canal (ou des voisins, familles, amis chez qui vous pouvez squatter)…je vous la conseille vivement, pas en famille peut-être car interdit aux moins de 16 ans.
Le site créé pour l’occasion est très sympa aussi et interactif.
On ne laisse pas Bébé dans un coin!
Si nombre d’entre vous (surtout les filles, hein?) fondent comme neige au soleil rien qu’en repensant à Johnny en train de prononcer cette phrase, il existe encore des gens qui n’ont pas vu ce film : Dirty Dancing!
C’est désormais chose réparée ce soir pour une personne sur cette terre!
Pour ceux qui ne connaîtraient pas, voici en quelques mots le pitch: on est aux States dans les fifties. La famille de bourges va dans un camp de bourges pour les vacances. La petite bourge et le chef des danseurs font de la danse, beaucoup de danse et baisent aussi.
Certes, le pitch n’est pas flatteur. Mais c’est un film romantique cultissime, à voir et revoir sans jamais se lasser. Ce qui me surprend le plus, c’est que plus le temps passe et malgré le nombre de visionnages, c’est intemporel et universel (ça a plu à la fleur rose et au sombre métalleux). Et puis c’est CHAUD COMME LA BRAISE, nom de nom! Jusqu’à ce soir, je ne m’étais point rendu compte de l’érotisme des scènes de danse. J’en suis toute émoustillée, je vais aller prendre un peu de bon temps…
Mention ++ également à la bande son.
En tout cas, allez surfer sur le site internet du film qui est vraiment bien foutu et joli qui plus est : un quizz video qui vous permettra de revoir certaines scènes, la rubrique « phrases cultes »…
Et puis il y a des trucs vraiment rigolos en merchandising sur ce site.
En ce qui concerne Jennifer Grey, l’actrice qui joue Bébé, vous vous demandez sans doute ce qu’elle est devenue? Après le succès de Dirty Dancing, madame s’est fait refaire le nez et par là-même a perdu ses fans qui ne la reconnaissaient plus.
Alors et vous, toujours des complexes?