Plumpy Style Session #1

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PostHeaderIcon Ozzy Osbourne + Korn + Danko Jones – Bercy(Paris)

Depuis le mois de juin que je n’avais pas fait de concert, je commençais à être très sérieusement en manque : même si le dernier aurait pu être traumatisant à vie (si, si, souvenez-vous de la boue). Hier soir, j’ai eu un petit shoot somme toute très bénéfique!

Pour ceux qui ne connaîtraient pas, Ozzy Osbourne, surnommé « le prince des ténèbres » a été le premier chanteur de Black Sabbath (remember, le groupe pionnier du metal) et aussi le héros de la real-TV série « The Osbournes ». Hormis la musique et la TV, il est aussi connu pour décapiter colombe ou chauve-souris, au choix, à dents nues.

Bref, c’était encore un mythe à ne pas manquer. En effet, depuis 3 ans, j’enchaine les concerts mythiques, et je me suis fait un beau compteur : Iron Maiden, Metallica (twice), Slayer, Anthrax, Megadeth, Rammstein, Faith No More, Offspring, Madness, Judas Priest, Testament, Mötley Crüe, W.A.S.P, AC/DC. Je voulais me calmer un peu (financièrement parlant bien sûr) mais avoir vu un des derniers Heaven&Hell m’a servi de leçon : il faut y aller, même si les places sont chères.

En l’occurrence, pour Ozzy, c’était cher : la fosse à 80 euros, fallait la débourser. Je m’étais contentée d’une place assise tout en haut de Bercy, tout de même à 56 euros. Les prix ont dû faire fuir le public, car le POPB était clairsemé.

Tant mieux pour nous! En effet, une vingtaine de rangs de gagnés, ce qui était fort bien pour la visibilité. Mais alors, comment étaient les concerts?

Danko Jones : on ne les a pas vu à cause de la RATP of course. Problème de signalisation et nous voilà coincés dans le metro, coincés à quai sur chaque station une dizaine de minutes. Vu l’heure, il est impensable de prendre un bus, on serait coincés dans les bouchons. Vous l’aurez compris, coincés de chez coincés. Le conducteur au début un peu paumé, tente de nous donner les infos au fur et à mesure. Et puis là, il invite ceux qui le souhaitent à prendre l’air sur le quai, nous donne la température extérieure tel un vrai commandant de bord et se propose, si ça dure, de chanter une petite chanson. Il se lance dans un petit bout de Tribal Jam et une autre chanson inconnue, et il le fait bien en plus. Résultat, une rame heureuse!

Korn : arrivés pendant le show. Un pote nous avait prévenus l’après-midi même, ça bouge pas beaucoup. Effectivement, c’est dommage pour un groupe d’une telle envergure. Pas d’effets, rien, juste un pauvre rideau derrière eux, minable. Mais, en souvenir de mon adolescence, je hurle un peu sur « Freak On A Leash » et « Got The Life ». (A l’époque, j’avais volé la K7 à Carouf, vous imaginez?)

Ozzy Osbourne : après un entracte de 30 min pendant laquelle on profite d’un quelconque album d’AC/DC (j’ai l’impression qu’ils ne que ce CD à Bercy), on entend dans les hauts parleurs un chauffeur de salle  faire des « wouhohoho ». On comprend assez vite qu’il s’agit d’Ozzy himself. Le show peut donc commencer.
Là encore, comme Korn, un show minimaliste : pas d’écran (le fond de fosse à 80€ devait être content), quelques pauvres jeux de lumière. Même Ozzy arbore une tenue plutôt simple : tout de noir vêtu, un long gilet au début puis pantalon et t-shirt à manches longues, croix devant et ailes derrière en strass. En le voyant faire des petits sauts de cabri devant son micro, je suis un peu sceptique et me demande si je ne suis pas face à « Papy Club Med« . Mais lorsque résonne l’intro de Mr. Crowley, tout change, Bercy entier est pris d’un frisson, les gens des gradins se lèvent et on rentre tous dans l’ambiance pour ne plus en décrocher. D’ailleurs, la fosse s’en est donnée à coeur joie : des pogos* et des slams* à tout va! Ce qui se fait plutôt rare aujourd’hui.

On a eu droit à un bel extrait de la carrière d’Ozzy : quelques titres du dernier album, de bons gros succès de sa carrière solo et quelques classiques de Black Sabbath, notamment War Pigs (ma préférée, encore une chanson que je ne croyais pas revoir sur scène) et le fameux « I am Iron Man« .

Ozzy, que beaucoup considèrent comme gâteux (notamment lorsqu’il prend un malin plaisir à se mettre la tête dans un seau d’eau et en ressortir trempé) a une énergie déborbante. Armé d’une lance à incendie, il arrose la foule, heureuse de cette fraîcheur, et prend un malin plaisir à pourchasser et persécuter les videurs entre la fosse et la scène. Les pauvres ont dû avoir une prime de risque, parce qu’ils en ont pris plein la gueule et le dos, de la neige carbonique.

En résumé, malgré mon scepticisme initial, j’ai adoré! Et j’ai passé une superbe soirée. Comme quoi, on peut faire de grands shows somme toute minimalistes.

Pour l’occasion, je n’avais pas fait dans la dentelle question vestimentaire, ou plutôt si!

Corset : BAV Vive Les Rondes
Jupe : ebay
Serre-tête et collier : Claire’s

*Pour ceux qui s’interrogent encore sur ce vocabulaire, voici une très bon lexique :


TV Poils: Le guide du metal par Fat Ed (VO ss-titres FR)
envoyé par Chicheux. –

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