Plumpy Style Session #1

Archives
La Plumposphère
Les amis des Plumpies
juin 2010
L Ma Me J V S D
« mai   juil »
 123456
78910111213
14151617181920
21222324252627
282930  

Archive pour le 20 juin 2010

PostHeaderIcon Gogole II

Pour fêter le logo spécial fêtes des pères, je fais une nouvelle revue et top 3 des mots clés les plus incongrus qui t’ont permis à toi cher lecteur d’accéder à notre merveilleux blog.

Là encore, plein de surprises et de rires quant à certains mots clefs:

  • « comment a maigri marilou berry en 2010″ :  mmm, c’est dommage, cher lecteur, tu lis un blog qui parle de tout, sauf de régimes!
  • « la fête de la singuant »: mmm, je ne sais pas quelle est cette fête, mais allons-y!
  • « les plus jeunes filles salopes noires du 12 ans nues dans la désèrt »: la meilleure! Alors, je ne sais pas comment Google a fait pour t’amener ici, mais il aurait dû t’emmener plutôt par ou bien par

PostHeaderIcon Sonisphere

Bon, on est dimanche, ça va un peu mieux, j’ai récupéré un peu de forces pour vous raconter un peu plus de choses about the Sonisphere festival.

Je suis allée à la date Suisse, puisque les Big Four of Thrash étaient réunis. Bon, j’ai raté Anthrax et Stone Sour, je suis un peu deg de ce côté là, mais j’avais vu Anthrax au Hellfest l’année passée, donc moins de regrets.

Nous avons roulé comme des malades pour traverser la France et la Suisse en une journée. Bravo à Fred!

Nous sommes arrivés au beau milieu de la Suisse Allemande et nous avons fait une pause pipi où nous avons rencontré les premiers festivaliers. Ils nous mis en garde contre la boue. Effectivement c’était un carnage toute cette boue!

Arrivés à Jonschwil, petite bourgade typique à souhait, un autochtone nous a fait payer 10 francs pour une place gardée. Franchement, on s’est pas fait chier, on y est allés. Ah oui, d’ailleurs, ça nous a fait bizarre de parler de nouveau en francs! On a rafraîchi un peu nos connaissances en Allemand également : entre les  danke schön et entschuldigung, et bitte, weisst du…?

Traversée de la ville et croisement de gens vêtus avec des sacs poubelle, des bottes chattertonnées de sacs plastiques, et de la boue. Arrivée sur le lieu du festival et là, confrontation avec la boue. Welcome back to Fort Boyard. Si la surface est uniforme, la terre ferme en dessous l’est moins. Chaque pas était donc une nouvelle aventure : gare à ne pas glisser, gare à la profondeur. A certains endroits, la boue allait jusqu’à mi-mollet. Tous les pores de mes pieds et mes ongles d’orteils s’en souviennent :)   Et puis je peux vous dire que ça fait des cuisses et des abdos en béton.

Nous sommes arrivés pendant le show de Slayer. Ca déchirait bien, sauf que la visibilité était nulle : des barrières dans tous les sens, pas moyen d’avancer sans contourner (et vu les conditions, ça prenait vachement de temps) Les trois tours pour le son et lumière étaient assez proches de la scène donc ça gâchait beaucoup la visibilité pour tout le fond du champ.

Ensuite, pour le show de Megadeth, nous étions bien placés. Un peu loin, mais une bonne visibilité. J’ai filmé « A tout le monde », c’est pourri mais c’est mon petit souvenir.Le chanteur d’Anthrax a déboulé pour un bout de chanson, c’était rigolo.

Nous avons ensuite été acheter notre t-shirt souvenir collector. Puis show de Mötörhead. C’était la première fois, les conditions n’étaient pas géniales mais c’était cool. Nous nous sommes installés sur une barrière intermédiaire et avons décidé de ne plus bouger : la visibilité était acceptable, les pieds étaient au sec et on avait appui sur la rambarde. Dagon avait disparu depuis Slayer, Fred et Harry étaient à quelques mètres de moi, mais on se faisait des petits coucous de temps en temps.

Nous avons écouté Rise Against. Franchement, ce groupe m’a carrément fait chier. Puis ce fût l’heure de Metallica. Au début j’avais un peu peur de l’overdose, je les avais déjà vus sur cette tournée en décembre, j’ai le DVD « Français pour une nuit« , enregistré sur cette même tournée. Mais non, le show était encore différent (ils sont très très forts). Effets pyrotechniques à gogo, playlist essentiellement composée d’anciens morceaux (donc cultes), petite dédicace aux autres Big Three et enchaînement sur « Sad but True » comme un gros pied de nez. Bon, c’était génial, j’ai encore chialé (mais je chiale toujours à mes concerts de toute façon, je suis trop midinette). Début du concert de Amon Amarth, et Metallica qui ne voulait pas partir de scène, ça foutait un peu le bordel.

Retraversée du festival pour repartir. On est passés par le camping, c’était Tchernobyl. Des tas de tentes explosées parce que les gens ont glissé dessus, certaines mêmes enterrées partiellement par la boue. Des tracteurs autochtones en train de désembourber des voitures (visiblement, les locaux se sont fait du fric avec ça). Aucun flic (ça nous a surpris) et une ville dont les rues ont été entièrement recouvertes de boue par les pas des festivaliers).

Les échos sur le web de ce festival ne sont pas vraiment positifs, tout le monde gueule contre l’orga qui a bien terni la réputation suisse. J’ai trouvé une photo du jour d’après (Chimène Badi se mettrait presque à chanter)

Ma conclusion à moi, c’est que je suis contente, parce que c’est un des derniers trucs de warrior que je peux me permettre de faire et que j’ai survécu malgré mes règles.