Plumpy Style Session #1

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La Plumposphère
Les amis des Plumpies
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Archive pour le 23 août 2010

PostHeaderIcon Ca plumpe à la télé tonite!

Si vous êtes des adeptes de la plumposhpère, vous n’aurez certainement pas manqué l’événement qui agite ce petit monde aujourd’hui.

J’ai linké son blog  cette nuit pour vous parler de bijoux: Big Beauty aka Stéphanie Zwicky.

C’est un peu la Plumpy originelle (enfin dans la plumposphère francophone, entendons-nous) : elle a fait partie des pionnières de blogs mode pour les rondes (même si je n’aime pas trop ce terme un peu galvaudé). La petite suissesse qui bossait dans la dentition est montée il y a quelques années pour vivre la bohème, la vie d’artiste.

Elle a plutôt bien réussi : on l’a vue partout cette année, à commencer par le Elle spécial Rondes, puis tous les magazines féminins qui ont surfé sur la vibes, sur Taillissime pour une collec’ qu’elle a dessiné.

Ce soir donc, la demoiselle commence une nouvelle vie télévisuelle : chroniqueuse beauté dans 100% mag.

J’ai donc guetté puis regardé l’émission. Je ne suis pourtant pas fan de ces émissions dans la continuité du journal de Jean-Pierre Pernaud.

Bon ben là, j’ai fait fort : je me suis tapée les sujets suivants « faire ses conserves c’est trop génial » et  » les vacances de Francis Lalanne au Portugal ». Et puis, Stéphanie est arrivée avec son sujet « avoir des cheveux de déesse ». 

Au-delà de la beurkitude de mettre de la moëlle sur ses cheveux (je ne suis pas prête à tout pour La Mode, La Mode, La Mode), Stéphanie s’en est bien sortie, malgré le stress présent et les petits rires nerveux. On a bien senti que c’était de la monoprise! Ca passera avecc l’habitude…

Je ne suis pas sûre de tenir le choc à plusieurs de ces émissions (demain les sujets sont Johnny et les produits du terroir), mais un petit conseil à Stéphanie en tout cas : le conseil beauté doit être aussi glamour que le résultat, sinon je préfère acheter une crème même pas chère.

PostHeaderIcon Plumpy Chic – Tenue du jour

Toute la pluie tombe sur moi la la la la !

Tenue du jour Plumpy Chic

Parapluie : eBay
Top : Collection Marianne James pour La redoute
Jean : Kiabi
Chaussures : Converse
Collier : 1€ dans une solderie !

PostHeaderIcon Mort aux cons – Carl Aderhold

 C’est l’histoire d’un livre qui tourne

Dans une de mes ballades fnaquiennes, je suis tombée sur ce titre raccoleur au posssible. J’ai sorti le livre de l’étal et j’ai été surprise par cette couv’ kitchissime. Je n’ai même pas lu la 4e de couv’ que j’étais déjà en train de passer à la caisse. Les ballons et le titre m’ont convaincu d’offrir ce livre à mon meilleur ami.

Les mois ont passé, ma couille a adoré. Je lui ai emprunté pendant une soirée. (J’en serais presque poète, dites donc!)

Mais ça raconte quoi exactement?

Un mec moyen, avec une vie moyenne, chômeur, artiste raté, vit en couple. Tout ce qu’il y a de plus banal. Un soir qu’il regardait la télé, sans raisons ni explications, il balance la chatte de la voisine (l’animal, pas le con, huhu) par le balcon. Rien de prémédité, juste un geste naturel.

Ce crime inattendu crée un élan de solidarité dans l’immeuble : les gens commencent à se parler entre eux, à faire des petites sauteries ensemble, etc. Surpris par ces conséquences, notre héros voit les choses en grand et décide que les bienfaits de son geste doivent atteindre le quartier. Il trucide à tout va veaux, vaches, cochons, les 30 millions d’amis du quartier. L’élan attendu dégénère en paranoïa collective. Le garçon commence donc à réfléchir à ce qui ne va pas dans son plan.

Un jour, par accident, il tue son emmerdeuse de concierge et c’est une révélation : il doit éradiquer les cons. Notre héros passe donc le reste du livre à tenter de définir ce qu’est un con, puis à en trucider à tout va. 140 victimes au total et tout le monde y passe : le beauf de voisin, les parents démissionnaires, les collègues et la hiérarchie, le SDF, le conducteur du métro, un ministre… Bref, tous les cons auxquels nous avons affaire au quotidien.

Pour moi, il s’agit sans conteste d’un roman d’été, roman de vacances. Ca se lit très vite, et c’est très marrant jusqu’à la première moitié du roman. Ensuite, ça se gâte et ça s’enlise: les meurtres s’enchaînent connement, si je puis dire et le héros est perdu à échauffauder sa théorie sur les cons. Bref ça s’embourbe un peu, aussi bien l’histoire que le style. Dommage, car c’était prometteur.

Pensez tout de même à l’emporter dans votre sac si vous partez au bord de la mer : même si vous ne le terminez pas, les deux premiers tiers du livre suffisent à valoir le coup pour que vous l’achetiez/empruntiez.