Plumpy Style Session #1

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Les amis des Plumpies
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Archive pour la catégorie ‘Les Plumpies se cultivent’

PostHeaderIcon Ozzy Osbourne + Korn + Danko Jones – Bercy(Paris)

Depuis le mois de juin que je n’avais pas fait de concert, je commençais à être très sérieusement en manque : même si le dernier aurait pu être traumatisant à vie (si, si, souvenez-vous de la boue). Hier soir, j’ai eu un petit shoot somme toute très bénéfique!

Pour ceux qui ne connaîtraient pas, Ozzy Osbourne, surnommé « le prince des ténèbres » a été le premier chanteur de Black Sabbath (remember, le groupe pionnier du metal) et aussi le héros de la real-TV série « The Osbournes ». Hormis la musique et la TV, il est aussi connu pour décapiter colombe ou chauve-souris, au choix, à dents nues.

Bref, c’était encore un mythe à ne pas manquer. En effet, depuis 3 ans, j’enchaine les concerts mythiques, et je me suis fait un beau compteur : Iron Maiden, Metallica (twice), Slayer, Anthrax, Megadeth, Rammstein, Faith No More, Offspring, Madness, Judas Priest, Testament, Mötley Crüe, W.A.S.P, AC/DC. Je voulais me calmer un peu (financièrement parlant bien sûr) mais avoir vu un des derniers Heaven&Hell m’a servi de leçon : il faut y aller, même si les places sont chères.

En l’occurrence, pour Ozzy, c’était cher : la fosse à 80 euros, fallait la débourser. Je m’étais contentée d’une place assise tout en haut de Bercy, tout de même à 56 euros. Les prix ont dû faire fuir le public, car le POPB était clairsemé.

Tant mieux pour nous! En effet, une vingtaine de rangs de gagnés, ce qui était fort bien pour la visibilité. Mais alors, comment étaient les concerts?

Danko Jones : on ne les a pas vu à cause de la RATP of course. Problème de signalisation et nous voilà coincés dans le metro, coincés à quai sur chaque station une dizaine de minutes. Vu l’heure, il est impensable de prendre un bus, on serait coincés dans les bouchons. Vous l’aurez compris, coincés de chez coincés. Le conducteur au début un peu paumé, tente de nous donner les infos au fur et à mesure. Et puis là, il invite ceux qui le souhaitent à prendre l’air sur le quai, nous donne la température extérieure tel un vrai commandant de bord et se propose, si ça dure, de chanter une petite chanson. Il se lance dans un petit bout de Tribal Jam et une autre chanson inconnue, et il le fait bien en plus. Résultat, une rame heureuse!

Korn : arrivés pendant le show. Un pote nous avait prévenus l’après-midi même, ça bouge pas beaucoup. Effectivement, c’est dommage pour un groupe d’une telle envergure. Pas d’effets, rien, juste un pauvre rideau derrière eux, minable. Mais, en souvenir de mon adolescence, je hurle un peu sur « Freak On A Leash » et « Got The Life ». (A l’époque, j’avais volé la K7 à Carouf, vous imaginez?)

Ozzy Osbourne : après un entracte de 30 min pendant laquelle on profite d’un quelconque album d’AC/DC (j’ai l’impression qu’ils ne que ce CD à Bercy), on entend dans les hauts parleurs un chauffeur de salle  faire des « wouhohoho ». On comprend assez vite qu’il s’agit d’Ozzy himself. Le show peut donc commencer.
Là encore, comme Korn, un show minimaliste : pas d’écran (le fond de fosse à 80€ devait être content), quelques pauvres jeux de lumière. Même Ozzy arbore une tenue plutôt simple : tout de noir vêtu, un long gilet au début puis pantalon et t-shirt à manches longues, croix devant et ailes derrière en strass. En le voyant faire des petits sauts de cabri devant son micro, je suis un peu sceptique et me demande si je ne suis pas face à « Papy Club Med« . Mais lorsque résonne l’intro de Mr. Crowley, tout change, Bercy entier est pris d’un frisson, les gens des gradins se lèvent et on rentre tous dans l’ambiance pour ne plus en décrocher. D’ailleurs, la fosse s’en est donnée à coeur joie : des pogos* et des slams* à tout va! Ce qui se fait plutôt rare aujourd’hui.

On a eu droit à un bel extrait de la carrière d’Ozzy : quelques titres du dernier album, de bons gros succès de sa carrière solo et quelques classiques de Black Sabbath, notamment War Pigs (ma préférée, encore une chanson que je ne croyais pas revoir sur scène) et le fameux « I am Iron Man« .

Ozzy, que beaucoup considèrent comme gâteux (notamment lorsqu’il prend un malin plaisir à se mettre la tête dans un seau d’eau et en ressortir trempé) a une énergie déborbante. Armé d’une lance à incendie, il arrose la foule, heureuse de cette fraîcheur, et prend un malin plaisir à pourchasser et persécuter les videurs entre la fosse et la scène. Les pauvres ont dû avoir une prime de risque, parce qu’ils en ont pris plein la gueule et le dos, de la neige carbonique.

En résumé, malgré mon scepticisme initial, j’ai adoré! Et j’ai passé une superbe soirée. Comme quoi, on peut faire de grands shows somme toute minimalistes.

Pour l’occasion, je n’avais pas fait dans la dentelle question vestimentaire, ou plutôt si!

Corset : BAV Vive Les Rondes
Jupe : ebay
Serre-tête et collier : Claire’s

*Pour ceux qui s’interrogent encore sur ce vocabulaire, voici une très bon lexique :


TV Poils: Le guide du metal par Fat Ed (VO ss-titres FR)
envoyé par Chicheux. –

PostHeaderIcon Huge

Je vous parlais déjà il y a quelques temps de la série « Huge« . Pour ceux qui n’ont pas suivi c’est un camp d’été de gros ados qui sont là pour perdre du poids.

L’affiche est évocatrice, même si on a pris bien soin de retoucher Nikki Blonsky afin que sa peau d’orange ne soit pas trop visible et fasse donc une mauvaise pub.

Bref, j’ai eu l’occasion de visionner les premiers épisodes de la série. Etant moi-même une addict des séries avec et pour les ados, je me suis dit que le ça allait forcément me plaire. Toutefois, je me demandais comment abc allait intégrer l’équation du poids dans ce type de fictions. Autant dans Ugly Betty, la mocheté de l’héroïne est bien intégrée au scénario, à l’univers, autant là, c’est le drame. Mais nous y reviendrons plus tard.

Tout d’abord commençons par un petit résumé:

Divers ados se retrouvent, soit volontairement, soit envoyés par leurs parents, pour l’été dans un camp d’amaigrissement. Le camp est tenu par la directrice, le Dr. Rand, une femme qui doit être dure mais un peu fragile en fait et qui apparaît finalement être un personnage bien pathétique. Pour l’aider à accomplir sa mission de « je suis une ex grosse et je veux pas que  les jeunes vivent ça », elle est entourée d’une équipe de pros.

- Son père, le cuistot : un pseudo-ours qui l’aurait abandonné et qui tenterait peut-être de reconstruire des liens avec sa fille.
- La coach : une hystérique à tendance militaire. Tout dans la discipline.
- Poppy, la surveillante des filles : une adulescente complètement débile.
- George, l’assistant de la coach et surveillant des garçons : le beau gosse dans toute sa splendeur, il ne respire pas l’intelligence mais il est beau et il est sensible (soupirs de Kevina dans l’assistance)

Comme on peut le voir, c’est pas la joie au niveau du personnel. J’ai moi-même été en cure de désintox alimentaire d’amaigrissement et si j’avais eu affaire à eux, je me serais pendue en pleine salle de gym ou ouvert les veines en pleine cantoche!

Passons maintenant aux gros aux ados:

 

Nota Bene: la blonde est Hayley Hasselhoff, la fille de David, on comprend d’autant mieux son côté Malibu Beach (tout dans la blondeur, rien dans la répartie)

Bref, moi qui croyais , voire espérais, revivre un peu de mon histoire dans cette série, je crois qu’on est tombés à côté de la plaque! Trop de stéréotypes mais qui ne se veulent pas vraiment assumés, et pas de révolution dans les rapports entre les gens. On a l’impression que les scénaristes n’arrivent pas trop a gérer la question du poids dans les problématiques des ados. Ah oui, et j’oubliais la réplique culte : « Tu sais que talent avant signifiait poids? »

Bref, à manquer en toute impunité. Le trailer raconte toute la série :

 

PostHeaderIcon Mort aux cons – Carl Aderhold

 C’est l’histoire d’un livre qui tourne

Dans une de mes ballades fnaquiennes, je suis tombée sur ce titre raccoleur au posssible. J’ai sorti le livre de l’étal et j’ai été surprise par cette couv’ kitchissime. Je n’ai même pas lu la 4e de couv’ que j’étais déjà en train de passer à la caisse. Les ballons et le titre m’ont convaincu d’offrir ce livre à mon meilleur ami.

Les mois ont passé, ma couille a adoré. Je lui ai emprunté pendant une soirée. (J’en serais presque poète, dites donc!)

Mais ça raconte quoi exactement?

Un mec moyen, avec une vie moyenne, chômeur, artiste raté, vit en couple. Tout ce qu’il y a de plus banal. Un soir qu’il regardait la télé, sans raisons ni explications, il balance la chatte de la voisine (l’animal, pas le con, huhu) par le balcon. Rien de prémédité, juste un geste naturel.

Ce crime inattendu crée un élan de solidarité dans l’immeuble : les gens commencent à se parler entre eux, à faire des petites sauteries ensemble, etc. Surpris par ces conséquences, notre héros voit les choses en grand et décide que les bienfaits de son geste doivent atteindre le quartier. Il trucide à tout va veaux, vaches, cochons, les 30 millions d’amis du quartier. L’élan attendu dégénère en paranoïa collective. Le garçon commence donc à réfléchir à ce qui ne va pas dans son plan.

Un jour, par accident, il tue son emmerdeuse de concierge et c’est une révélation : il doit éradiquer les cons. Notre héros passe donc le reste du livre à tenter de définir ce qu’est un con, puis à en trucider à tout va. 140 victimes au total et tout le monde y passe : le beauf de voisin, les parents démissionnaires, les collègues et la hiérarchie, le SDF, le conducteur du métro, un ministre… Bref, tous les cons auxquels nous avons affaire au quotidien.

Pour moi, il s’agit sans conteste d’un roman d’été, roman de vacances. Ca se lit très vite, et c’est très marrant jusqu’à la première moitié du roman. Ensuite, ça se gâte et ça s’enlise: les meurtres s’enchaînent connement, si je puis dire et le héros est perdu à échauffauder sa théorie sur les cons. Bref ça s’embourbe un peu, aussi bien l’histoire que le style. Dommage, car c’était prometteur.

Pensez tout de même à l’emporter dans votre sac si vous partez au bord de la mer : même si vous ne le terminez pas, les deux premiers tiers du livre suffisent à valoir le coup pour que vous l’achetiez/empruntiez.

PostHeaderIcon Les 120 journées de Sodome – Marquis de Sade

En attendant mon vrai come back, je vous donne un peu de grain à moudre…

Pendant 5 semaines, j’ai fait des choses et d’autres. Entre autres, je me suis cultivée (?). Pour ce mois estival, j’ai décidé de faire dans le classique version Plumpy Trash, et j’ai lu du Sade.

Si vous n’avez pas cliqué sur le lien que je viens de vous filer, je vous fais profiter d’une phrase qui résume tout: « Précisons toutefois que certains textes, tels La nouvelle Justine, Histoire de Juliette ou Les 120 journées de Sodome, ne sont pas anodins et comportent des passages d’une extrême violence. Ils sont donc réservé aux lecteurs très avertis. »

Je vais réitérer : si vous êtes mineurs, sensibles et/ou amateurs de fleur bleue, PASSEZ VOTRE CHEMIN.

Pour ceux qui sont restés, vous avez sûrement vu la couv’ très évocatrice proposée par 10/18, qui ne manque pas d’humour. Profitez-en bien, c’est le seul moment du livre où vous allez esquisser un sourire. Pendant la 400aine de pages qu’il va vous rester à découvrir, vous allez successivement hésiter à :

- fermer définitivement le livre et ne plus jamais le rouvrir
- vomir
- commencer par la fin voir si ça se calme un peu
- lire au hasard pour voir si les histoires changent un peu
- rêver, penser toute la journée à du caca

Racontons d’abord un peu le contexte  de ce roman : Sade a écrit ce roman sur des feuillets pendant son enfermement à la Bastille, qu’il a ensuité assemblé en un gros rouleau. Autant dire que Sade était au paroxysme de son délire. Ce rouleau iinachevé a été sauvé pendant que le navire coulait puis caché, puis ressorti par un obscur psy allemand au début du XXe siècle, inventeur du terme « sadisme« .

Ben voilà, on y est! En plein dedans je dirais, même! Si ce n’est dans le caca, évidemment…

Passons maintenant au début de l’histoire. 4 libertins complètement psychopathes décident de faire une méga orgie. Au préalable, il faut dire qu’ils ont chacun épousé la fille de l’autre. Ils décident de partir s’enfermer dans un château inaccessible de la Forêt Noire avec les 42 victimes d’un kidnapping géant organisé au préalable. Ils partent avec 4 vieilles maquerelles qui raconteront chacune pendant un mois 5 histoires par jour de vieux dégueulasses. Entre temps, les libertins vont s’en donner à coeur joie d’imiter les histoires racontées par les vieilles.

Sade a eu le temps de développer les histoires d’une des vieilles maquerelles pendant 339 pages, surtout orientées vers la scatologie. Je vais vous en livrer ici une histoire parmi les 150:

« La passion de ce vieux libertin consistait à baiser d’abord prodigieusement la bouche de la fille. Il avalait le plus qu’il pouvait de sa salive, ensuite il lui baisait les fesses un quart d’heure, faisait péter, et enfin demandait la grosse affaire. Dès qu’on avait fini, il gardait l’étron dans sa bouche et, faisant pencher la fille sur lui, qui l’embrassait d’une main et le branlait de l’autre, pendant qu’il goûtait le plaisir de cette masturbation en chatouillant le trou merdeux, il fallait que la demoiselle vînt manger l’étron qu’elle venait de lui déposer dans la bouche. »

Le récit de Sade s’arrête proprement ici, ensuite, nous avons le plan des histoires racontées par les autres vieilles sous forme de liste. C’est là que ça devient vraiment horrible. parce qu’on a bel et bien un listing de viols, incestes, tortures et diverses nécrophilies.

A la fin, les 42 otages, après avoir tout subi, meurent tous dans d’atroces souffances.

En conclusion, ce livre est vraiment nauséabond et tient incontestablement une place d’honneur dans ma trashothèque. Il relègue Despentes & co au rang de piètres apprenties. Aussi difficile qu’il ait été pour moi de l’achever, je suis fière : fière que ce livre soit publié par un grand éditeur, fière que ce livre soit en vente libre chez un libraire, et je n’ai eu à craindre aucune répression. Cette épreuve m’a fait réaliser que quoique nous disions, nous sommes bien dans un pays libre!

Et puis, après tout ce que je vous ai raconté, ça promet de belles requêtes Google à  venir!

Je vous avais manqué, hein?

PostHeaderIcon La horde du contrevent – Alain Damasio

MAGISTRAL.
Ne croyez pas que j’écris ici la suite des mes « romans de l’été » car celui-ci fait partie de ceux que l’on lirait en toutes circonstances. Je l’ai englouti l’été dernier au bord de la piscine mais m’en serais tout aussi bien délectée au coin du feu en plein hiver : une fois les cinquante premières pages lues, promis, vous ne pourrez plus le lâcher.
De toutes les œuvres que j’ai pu lire, La horde du contrevent est sans conteste l’une de celle qui m’aura le plus marquée : magistrale vous dis-je.

Quatrième de couverture :

« Imaginez une Terre poncée, avec en son centre une bande de cinq mille kilomètres de large et sur ses franges un miroir de glace à peine rayable, inhabité. Imaginez qu’un vent féroce en rince la surface. Que les villages qui s’y sont accrochés, avec leurs maisons en goutte d’eau, les chars à voile qui la strient, les airpailleurs debout en plein flot, tous résistent. Imaginez qu’en Extrême-Aval ait été formé un bloc d’élite d’une vingtaine d’enfants aptes à remonter au cran, rafale en gueule, leur vie durant, le vent jusqu’à sa source, à ce jour jamais atteinte : l’Extrême-Amont.
Mon nom est Sov Strochnis, scribe. Mon nom est Caracole le troubadour et Oroshi Melicerte, aéromaître. Je m’appelle aussi Golgoth, traceur de la Horde, Arval l’éclaireur et parfois même Larco lorsque je braconne l’azur à la cage volante. Ensemble, nous formons la Horde du Contrevent. Il en a existé trente-trois en huit siècles, toutes infructueuses. Je vous parle au nom de la trente-quatrième : sans doute l’ultime. »

Ce bouquin fait partie de ceux que l’on regrette de finir : on voudrait que jamais ça ne s’arrête, on a envie de suivre les aventures de cette horde fantastique au cœur de ce monde violemment poétique encore et encore. Plus qu’un roman c’est un conte, ciselé, sauvage, ensorceleur, puissant, spectaculaire à l’instar de son héros : le vent.
Comme je le sous-entendais plus haut, le début peut être déroutant : il faut savoir apprivoiser l’œuvre écrite à la première personne par beaucoup de personnages différents au vocabulaire réinventé auquel on s’adapte néanmoins assez vite pour que la magie opère. Alors le roman accepte de nous entrainer dans la plus incroyable des épopées, de la page 521 à la page 0, l’Extrême-Amont.

Alain Damasio réussit ici un tour de force : nous faire partager la quête spirituelle, philosophique des personnages sans que le roman ne s’essouffle à aucun moment tant il n’est que pure action.

Mon passage préféré, le duel de palindromes, commence ainsi : « Engage le jeu que je le gagne ». Jouissif !

Depuis que je l’ai lu, à chaque fois que l’on me demande si j’ai un bon bouquin bien prenant à conseiller, celui-ci arrive en tête.

La Horde du Contrevent - Alain Damasio

Un grand merci à Anne qui m’a recommandé ce chef d’œuvre quand j’ai eu la bonne idée de lui demander conseil :)

PostHeaderIcon « Tout le monde est beau, à vingt ans. Après, on a la tête qu’on mérite. »

Ne serait-ce que pour cette phrase, j’ai envie de vous parler d’un bouquin que je viens de lire : Attirances, de Didier Van Cauwelaert.

Sur un léger fond de surnaturel, l’auteur nous propose trois histoires a priori distinctes, reliées entre elles par plusieurs personnages tenus par un sombre secret familial et qui font tous l’expérience de l’Attirance. L’irrésistible, l’irrépressible, l’irraisonnée.

On se laisse rapidement emporter par son écriture juste et simple et on dévore littéralement ces trois nouvelles, avides de sa vision de la nature humaine.

Un chef d’œuvre ? Non, vraiment pas. Mais un super roman comme on les aime en période estivale !

Attirances - Didier Van Cauwelaert

PostHeaderIcon Sonisphere

Bon, on est dimanche, ça va un peu mieux, j’ai récupéré un peu de forces pour vous raconter un peu plus de choses about the Sonisphere festival.

Je suis allée à la date Suisse, puisque les Big Four of Thrash étaient réunis. Bon, j’ai raté Anthrax et Stone Sour, je suis un peu deg de ce côté là, mais j’avais vu Anthrax au Hellfest l’année passée, donc moins de regrets.

Nous avons roulé comme des malades pour traverser la France et la Suisse en une journée. Bravo à Fred!

Nous sommes arrivés au beau milieu de la Suisse Allemande et nous avons fait une pause pipi où nous avons rencontré les premiers festivaliers. Ils nous mis en garde contre la boue. Effectivement c’était un carnage toute cette boue!

Arrivés à Jonschwil, petite bourgade typique à souhait, un autochtone nous a fait payer 10 francs pour une place gardée. Franchement, on s’est pas fait chier, on y est allés. Ah oui, d’ailleurs, ça nous a fait bizarre de parler de nouveau en francs! On a rafraîchi un peu nos connaissances en Allemand également : entre les  danke schön et entschuldigung, et bitte, weisst du…?

Traversée de la ville et croisement de gens vêtus avec des sacs poubelle, des bottes chattertonnées de sacs plastiques, et de la boue. Arrivée sur le lieu du festival et là, confrontation avec la boue. Welcome back to Fort Boyard. Si la surface est uniforme, la terre ferme en dessous l’est moins. Chaque pas était donc une nouvelle aventure : gare à ne pas glisser, gare à la profondeur. A certains endroits, la boue allait jusqu’à mi-mollet. Tous les pores de mes pieds et mes ongles d’orteils s’en souviennent :)   Et puis je peux vous dire que ça fait des cuisses et des abdos en béton.

Nous sommes arrivés pendant le show de Slayer. Ca déchirait bien, sauf que la visibilité était nulle : des barrières dans tous les sens, pas moyen d’avancer sans contourner (et vu les conditions, ça prenait vachement de temps) Les trois tours pour le son et lumière étaient assez proches de la scène donc ça gâchait beaucoup la visibilité pour tout le fond du champ.

Ensuite, pour le show de Megadeth, nous étions bien placés. Un peu loin, mais une bonne visibilité. J’ai filmé « A tout le monde », c’est pourri mais c’est mon petit souvenir.Le chanteur d’Anthrax a déboulé pour un bout de chanson, c’était rigolo.

Nous avons ensuite été acheter notre t-shirt souvenir collector. Puis show de Mötörhead. C’était la première fois, les conditions n’étaient pas géniales mais c’était cool. Nous nous sommes installés sur une barrière intermédiaire et avons décidé de ne plus bouger : la visibilité était acceptable, les pieds étaient au sec et on avait appui sur la rambarde. Dagon avait disparu depuis Slayer, Fred et Harry étaient à quelques mètres de moi, mais on se faisait des petits coucous de temps en temps.

Nous avons écouté Rise Against. Franchement, ce groupe m’a carrément fait chier. Puis ce fût l’heure de Metallica. Au début j’avais un peu peur de l’overdose, je les avais déjà vus sur cette tournée en décembre, j’ai le DVD « Français pour une nuit« , enregistré sur cette même tournée. Mais non, le show était encore différent (ils sont très très forts). Effets pyrotechniques à gogo, playlist essentiellement composée d’anciens morceaux (donc cultes), petite dédicace aux autres Big Three et enchaînement sur « Sad but True » comme un gros pied de nez. Bon, c’était génial, j’ai encore chialé (mais je chiale toujours à mes concerts de toute façon, je suis trop midinette). Début du concert de Amon Amarth, et Metallica qui ne voulait pas partir de scène, ça foutait un peu le bordel.

Retraversée du festival pour repartir. On est passés par le camping, c’était Tchernobyl. Des tas de tentes explosées parce que les gens ont glissé dessus, certaines mêmes enterrées partiellement par la boue. Des tracteurs autochtones en train de désembourber des voitures (visiblement, les locaux se sont fait du fric avec ça). Aucun flic (ça nous a surpris) et une ville dont les rues ont été entièrement recouvertes de boue par les pas des festivaliers).

Les échos sur le web de ce festival ne sont pas vraiment positifs, tout le monde gueule contre l’orga qui a bien terni la réputation suisse. J’ai trouvé une photo du jour d’après (Chimène Badi se mettrait presque à chanter)

Ma conclusion à moi, c’est que je suis contente, parce que c’est un des derniers trucs de warrior que je peux me permettre de faire et que j’ai survécu malgré mes règles.

PostHeaderIcon And the winner is…

Ca fait toujours ça la première, qu’ils disent!

Hier, j’ai participé complètement par hasard à un concours sur le blog de 5 garçons dans le vent : mais pourquoi?

Et donc la suite du titre est :

A réception, je vous ferai une éminente critique de l’alboume!

En attendant, je vous laisse découvrir la chanson qui m’a elle-même fait découvrir Moby. So nineties!

PostHeaderIcon Les Snobettes

Au cours de mes errances webistiques, je suis tombée sur une interview de Manou Chintesco.

Mais qui est-ce donc? Une artiste peintre qui fait de la peinture? En quelque sorte, puisqu’elle fait un peu de peinture pour customiser des accessoires de poupées (des Barbie-like, mais vachement plus hype, tirées à peu d’exemplaires). Elle nous réalise également des tableaux (photographiques) en mettant en scène des 3 héroïnes: Les snobettes!

Les Snobettes, ce sont comme les Plumpies, trois filles des temps modernes. La ressemblance s’arrête là (quoique…)

Elles sont belles, intelligentes, riches et snobissimes, avec un humour corrosif : « langue-de-pioute attitude »

Elles fument et elles boivent : ça devient rare par les temps qui courent.

Elles parlent un peu d’actu, beaucoup de leur drames existentiels quotidiens.

Elles sont la mode-la mode-la mode.

Plumpy Trash adore et adhère à la life d’Edwige, Agathe et Pénélope!

NB:  Les Snobettes cherchent une maison d’édition, à bon entendeur…

PostHeaderIcon Plumpy Cool vous présente Plumpy Cool Rasta!

Ce soir je me sens un peu nostalgique et ai envie de vous faire découvrir (ou re-) une artiste peu connue en dehors de la planète reggae et qui pourtant à l’avis d’un grand nombre d’amateurs en est la Reine Suprême, la Diva du reggae Jamaïcain…et qui en plus est une vraie Plumpy Cool : Marcia Griffiths.

En fait vous la connaissez surement : elle a longtemps fait partie des « I-Threes » le trio (avec Rita Marley et Judy Mowatt) qui accompagnait Bob Marley avec ses musiciens les Wailers.

Je ne pourrais pas vous faire sa bio en détail car celle-ci est très riche, surtout qu’elle a commencé sa carrière dans les années 60 à l’âge de 14 ans, dans un des plus réputés studio de Jamaïque : Studio One ! Je vous présente juste les faits marquants de sa carrière.

Son 1er grand succès, à 15 ans, a été produit en 1968 et a été un des tubes qui ont marqué la fin du rocksteady pour entrer dans l’ère du reggae, enfin ses prémices, le « early-reggae » : Feel like jumping, un de mes morceaux préférés.

En 70, elle reprend avec son compagnon Andy, un tube de Nina Simone, repris également par Aretha Franklin, et avec des violons en plus : Young, Gifted and Black.

Un album en 1974 et quelques (bonnes) participations à des albums d’autres artistes reggae, puis 1975 et le début de sa grande carrière avec Bob, arrive !

Et cela jusqu’à la mort de Bob : 6 albums et plusieurs fois le tour du monde lui apporteront la gloire et surtout la reconnaissance de la scène reggae Jamaïcaine, mais pas seulement…

En effet, même Serge Gainsbourg est tombé raide dingue de sa voix enfin des 3, les I-Threes, elles ont fait les chœurs sur 2 de ses albums, sans même parler un mot de français : Aux armes et caetera et Mauvaises nouvelles des étoiles.

Le 1er, enregistré en Jamaïque avec les musiciens spécialistes ès-dub Sly & Robbie, en 1979 et dont le titre phare du nom de l’album donna une incroyable polémique en France (reprise de l’hymne national en reggae !).  En 1981, sortie du 2ème avec le seul tube de l’album Ecce Homo.

Un de ses albums en solo vraiment marquant pour moi, sorti en 1978 et que j’ai longtemps (et encore ce soir…) écouté en boucle est Steppin’, avec sa chanson très rythmée (enfin c’est du reggae hein…pas de la techno !) : Steppin’ out of Babylon.

2 albums sortent avec les I-Threes en 1983 et 1995, mais Marcia Griffiths poursuit sa carrière principalement en solo en sortant régulièrement des albums jusqu’en 2007 où sort l’anthologie « Melody Life », en 2004 elle venait de fêter ses 40 ans de carrière…waouuu quelle femme!