Archive pour août 2010
Plumpy Chic – Tenue du jour
Ambiance 50′s cette fois !
Robe : eBay uk
Chaussures : New Look
Collier : Toutes mes confuses, dans un magasin à Châtelet dont le nom m’échappe…
Pochette : Lili Cerise (Mieux vaut attendre les soldes encore une fois !)
Éventail : Vera Pilo
Plumpy Cool – Tenue du jour
Haut, jupe et ballerines : New Look
Legging : La Redoute
Sac : sur un marché
Collier : Claire’s offert par Plumpy Trash
La cuisine de Plumpy Chic – Tatin de tomates
Ça y est, il recommence à faire chaud, c’est le moment de dégainer la tatin de tomates !
TATIN DE TOMATES
- 1 pâte brisée
- 12 tomates
- Moutarde à l’ancienne
- Huile d’olive
- Basilic frais (ou surgelé)
- Gruyère râpé
- Sel, poivre
Couper les tomates en deux, bien les répartir dans le moule avec la peau contre le fond. Ne pas hésiter à serrer les tomates car elles vont perdre beaucoup de volume avec la cuisson.
Assaisonner de sel et de poivre et d’un bon filet d’huile d’olive, et enfourner jusqu’à ce qu’elles aient rendu du jus (1/2 h à 1h environ).
Jeter le jus, puis couvrir de gruyère râpé.
Étaler la pâte et la badigeonner de moutarde. Découper un petit cercle au centre de la taille d’une noisette.
Recouvrir les tomates de ce disque de pâte brisée, moutarde contre gruyère puis enfourner 30 min.
Quand la pâte est cuite, procéder délicatement au démoulage.
Parsemer sur votre tarte tatin du basilic ciselé, et servir aussitôt.
Le plus Plumpy chic :
Pour l’avoir faite telle quelle, la recette initiale est un peu fade, la prochaine fois, je cuirai préalablement les tomates à la poêle avec abondance d’herbes de Provence en faisant attention de ne pas les « casser » pour que ça reste joli une fois démoulé .
Plumpy Chic – Tenue du jour
Tenue plutôt casual aujourd’hui, super confortable mais surtout l’occasion de sortir mon merveilleux sac real vintage des seventies déniché sur eBay.
J’ai pour ainsi dire kiffé ma race quand je l’ai vu sur le net mais lorsque je l’ai reçu… Encore plus beau qu’en photo !!!!
Veste : Votre Mode chez 3 Suisses
Top : La Halle aux Vêtements
Jean : Kiabi
Tongs : Besson
Sac à main : eBay
За здоровье !
En phonétique ça donne « za zdarovye » ! Et en français « santé » !
C’est accompagnée de Super Plumpo (toujours dans les bons plans bouffe) et de ma petite sœur, plus connue sous le pseudo « Le Bib’s » que j’ai testé le restaurant russe Chez Svetlana.
Autant vous le dire tout de suite, si vous voulez de la haute gastronomie russe, passez votre chemin, si on va chez svetlana c’est plus pour le dépaysement que pour ce qu’il y a dans l’assiette.
La cuisine est familiale, sans non plus casser des briques, ce qui vaut vraiment le coup, ce sont les entrées : le vrai tarama, le caviar d’aubergines, les petites salades de chou ou de betteraves (mention spéciale pour cette dernière !).
En plat principal « Pelmenis Sybérien maison » : sortes de raviolis, dont la pâte est plus épaisse que leurs congénères italiens, farcis de viandes et accompagnés de crème fraiche à l’aneth (il y en a absolument partout).
Bof quand même, les raviolis sont un peu durs et ils sont 5, pas un de plus !
Pour le dessert, le fameux gâteau au fromage blanc accompagné de fruits frais et de chantilly disait la carte. En fait accompagné d’une fine tranche de pomme avec la peau, d’une prune pas très mûre coupée en deux avec noyau intégré et de chantilly en bombe qui vire au liquide en 20 secondes.
Le gâteau était bon, une fois la couche de brûlé enlevée !
Le tout pour une addition beaucoup trop salée pour le contenu de l’assiette.
Mais pourquoi on l’a aimé ce resto alors ???
Le dépaysement vous disais-je ! La déco beaucoup trop chargée et kitschissime à souhait vous plonge en plein décalage spatio-temporel, tableau du Tsar Nicolas II, poupées russes, instruments de musiques, images pieuses, services de table dépareillés, grands foulards sombres tendus aux murs et lumière rouge omniprésente, du sol au plafond, pas un pan de mur n’aura été épargné !
Et puis quand le patron à la mine renfrognée (mais il ne faut pas s’y fier, il est très sympa) présente la douloureuse, une bouteille à la main en disant « vodka! » (aromatisée aux fruits) tout le monde s’exécute dans la joie !
« Cou sec » il a dit ! Za zdarovye !
Plumpy Cool – Tenue du jour
Jean : Yessica by C&A
Top : Yessica by C&A
Trench : Old Navy via une bourse aux vêtements
Collier : Six
Tennis : Adidas on vente-privee.com
Et ma blondattitude by Schwarzkopf et ma nouvelle merveilleuse coiffeuse !
Plumpy Chic – Tenue du jour
Je ne suis d’habitude pas trop pour le camaïeu mais c’est tombé comme ça, une fois habillée, je me suis dit « ok, aujourd’hui c’est Dream in blue » !
Mention spéciale pour les chaussures dont le talon est phosphorescent in the dark ! Si si !!!
Veste : Votre Mode chez 3 Suisses
Top (dos nu) : Next
Jupe : Ronde de nuit
Chaussures : upfactory (un site de créateurs qu’il vaut mieux visiter durant les soldes…)
Plumpy Chic – Tenue du jour
Oui je fais une drôle de tronche mais on est là pour les fringues hein !
Veste : Ronde de nuit
Robe/Tunique : La Halle aux Vêtements
Legging : Votre Mode chez 3 Suisses
Chaussures top glitter : La Redoute
Collier : Cadeau made in Egypt
Les 120 journées de Sodome – Marquis de Sade
En attendant mon vrai come back, je vous donne un peu de grain à moudre…
Pendant 5 semaines, j’ai fait des choses et d’autres. Entre autres, je me suis cultivée (?). Pour ce mois estival, j’ai décidé de faire dans le classique version Plumpy Trash, et j’ai lu du Sade.
Si vous n’avez pas cliqué sur le lien que je viens de vous filer, je vous fais profiter d’une phrase qui résume tout: « Précisons toutefois que certains textes, tels La nouvelle Justine, Histoire de Juliette ou Les 120 journées de Sodome, ne sont pas anodins et comportent des passages d’une extrême violence. Ils sont donc réservé aux lecteurs très avertis. »
Je vais réitérer : si vous êtes mineurs, sensibles et/ou amateurs de fleur bleue, PASSEZ VOTRE CHEMIN.
Pour ceux qui sont restés, vous avez sûrement vu la couv’ très évocatrice proposée par 10/18, qui ne manque pas d’humour. Profitez-en bien, c’est le seul moment du livre où vous allez esquisser un sourire. Pendant la 400aine de pages qu’il va vous rester à découvrir, vous allez successivement hésiter à :
- fermer définitivement le livre et ne plus jamais le rouvrir
- vomir
- commencer par la fin voir si ça se calme un peu
- lire au hasard pour voir si les histoires changent un peu
- rêver, penser toute la journée à du caca
Racontons d’abord un peu le contexte de ce roman : Sade a écrit ce roman sur des feuillets pendant son enfermement à la Bastille, qu’il a ensuité assemblé en un gros rouleau. Autant dire que Sade était au paroxysme de son délire. Ce rouleau iinachevé a été sauvé pendant que le navire coulait puis caché, puis ressorti par un obscur psy allemand au début du XXe siècle, inventeur du terme « sadisme« .
Ben voilà, on y est! En plein dedans je dirais, même! Si ce n’est dans le caca, évidemment…
Passons maintenant au début de l’histoire. 4 libertins complètement psychopathes décident de faire une méga orgie. Au préalable, il faut dire qu’ils ont chacun épousé la fille de l’autre. Ils décident de partir s’enfermer dans un château inaccessible de la Forêt Noire avec les 42 victimes d’un kidnapping géant organisé au préalable. Ils partent avec 4 vieilles maquerelles qui raconteront chacune pendant un mois 5 histoires par jour de vieux dégueulasses. Entre temps, les libertins vont s’en donner à coeur joie d’imiter les histoires racontées par les vieilles.
Sade a eu le temps de développer les histoires d’une des vieilles maquerelles pendant 339 pages, surtout orientées vers la scatologie. Je vais vous en livrer ici une histoire parmi les 150:
« La passion de ce vieux libertin consistait à baiser d’abord prodigieusement la bouche de la fille. Il avalait le plus qu’il pouvait de sa salive, ensuite il lui baisait les fesses un quart d’heure, faisait péter, et enfin demandait la grosse affaire. Dès qu’on avait fini, il gardait l’étron dans sa bouche et, faisant pencher la fille sur lui, qui l’embrassait d’une main et le branlait de l’autre, pendant qu’il goûtait le plaisir de cette masturbation en chatouillant le trou merdeux, il fallait que la demoiselle vînt manger l’étron qu’elle venait de lui déposer dans la bouche. »
Le récit de Sade s’arrête proprement ici, ensuite, nous avons le plan des histoires racontées par les autres vieilles sous forme de liste. C’est là que ça devient vraiment horrible. parce qu’on a bel et bien un listing de viols, incestes, tortures et diverses nécrophilies.
A la fin, les 42 otages, après avoir tout subi, meurent tous dans d’atroces souffances.
En conclusion, ce livre est vraiment nauséabond et tient incontestablement une place d’honneur dans ma trashothèque. Il relègue Despentes & co au rang de piètres apprenties. Aussi difficile qu’il ait été pour moi de l’achever, je suis fière : fière que ce livre soit publié par un grand éditeur, fière que ce livre soit en vente libre chez un libraire, et je n’ai eu à craindre aucune répression. Cette épreuve m’a fait réaliser que quoique nous disions, nous sommes bien dans un pays libre!
Et puis, après tout ce que je vous ai raconté, ça promet de belles requêtes Google à venir!
Je vous avais manqué, hein?